Encore une partie de mon innocence qui s'en va, grâce à mon étrange et envahissante colocataire. Jamais je n'aurais cru ça possible, surtout venant d'elle. Je venais de passer deux heures à courir, à ramer, à muscler, à suer, à rentabiliser les écus dépensés...

Encore une journée sans soleil, sans lumière, sans chaleur, et plus exactement, sous la pluie. Les arbres se dénudent peu à peu et montrent davantage leur structure noueuse, aléatoire, quasi chaotique. Je mets mes rangers et pars galoper en solitaire...

Bien. Alors. Ma colocataire est arrivée. C'est une allemande, je ne vous apprends rien, et elle est sympa. J'ajouterais néanmoins qu'elle n'a pas l'air d'aimer sortir, à part pour aller au cinéma, ce qui fait que je risque de trouver les weeks-end longs...